CHAPITRE 1 L'OBESITE DE L'ENFANT
Depuis de multiples décennies, la médecine et la Santé Publique sont confrontées à la surcharge pondérale et à ses conséquences physiques, psychologiques et socioprofessionnelles.
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L’obésité est un problème chronique fréquent et on s’attend à ce qu’il augmente encore fortement au cours des prochaines années.
De nombreux facteurs, génétiques et environnementaux, peuvent être à l'origine de l'obésité infantile, qui constitue un problème majeur de santé publique. Ce problème majeur peut entraîner diverses complications.
L’obésité peut être traitée de différentes façons. Sa prise en charge est essentielle car le surpoids a de multiples répercussions sur la vie de l’individu.
1.1 Définitions
L’obésité est définiepar une accumulation sous cutanée et intra-abdominale de tissus adipeux et est le résultat d’un déséquilibre entre l’apport calorique quotidien et les dépenses énergétiques : l’organisme stockera une partie du surplus.
Actuellement, pour un adulte l’obésité est calculée par l’Indice de Masse Corporelle (BMI)* ou (IMC) qui permet d’évaluer le surpoids ou non d’un patient. Celui-ci est obtenu en divisant le poids mesuré en kilogrammes par le carré de la taille, exprimée en mètres [BMI = Poids (Kg) / Taille ² (m)]
Un IMC inférieur à 20 défini une corpulence basse, entre 20 et 25 une corpulence normale, supérieur à 20 une corpulence trop élevé (obésité), et lorsque l'IMC est supérieur à 40, il s'agit d'obésité morbide.
Pour un enfant, les variations du poids par rapport à l'âge ne permettent pas une définition facile. On interprète alors la valeur de l'IMC à l'aide de tables de références internationales. Une enquête trasnfrontalière, menée dans le Hainaut et dans l'Aisne en 1997-1998, ( il y a 10 ans !!!! trop vieux!)a présentée que vers l'âge de 6 ans, les IMC sont plus faibles, et vers 8-9 ans on observe une augmentation d'obésité.
Revoir la mise en page
Chez l’enfant, l’obésité se définit par le dépassement des courbes de corpulence standard.
1.2 Epidémiologie
A l’heure actuelle, l’obésité est considérée comme un véritable fléau et cataloguée en tant qu’épidémie par l’Organisation Mondiale de la Santé. Celle-ci estime, à l’heure actuelle, que plus d’un milliard de personnes dans le monde souffrent de surpoids, dont 300 millions au moins sont obèses. Il faut des données pour les enfants !
1.3 Facteurs influençants je dois changer le titre car ma prof ne trouve pas que c'est des facteurs d'influences ....
Introduction du paragraphe
1.2.1 Le niveau de scolarité en quoi est-ce un facteur d’influence??
Selon une enquête nationale de santé réalisée en 2001 par l'Institut Scientifique de la Santé Publique (ISSP), l'excès de poids et l'obésité sont liés en grande partie liés au statut socio-économique. Plus le niveau de scolarité est faible, plus la proportion de personnes avec un poids normal est faible. Pour exemple, dans le Hainaut, dans les familles où le plus haut diplôme est celui de l'enseignement primaire, environ 60 % de??? ont un excès de poids, 32 % souffrent d'obésité. Lorsqu'au sein du ménage, au moins une personne possède un diplôme d'enseignement supérieur, le surpoids touche près de 40% c’est encore beaucoup et l'obésité 9%.
1.2.2 L'âge
Depuis l'enquête transfrontalière de 1997-1998 en Hainaut et dans l'Aisne, tous les deux ans, près de 1200 jeunes de 6ème primaire, 2ème secondaire, et 4ème ou 5ème secondaire, sont volontaires pour être suivis dans leur comportements de santé. Ces trois niveaux de scolarité représentent trois tranches d'âges : 11 ans, 13 ans et 16 ans. Ils sont pesés, mesurés et répondent à un questionnaire concernant l'activité physique, l'alimentation, ... Entre 1997 et 2003, la proportion d'enfants en surpoids ou obèses sont plutôt stables. Chez les garçons, elle concerne environ un enfant sur quatre dans les trois groupes d'âges. Chez les filles, une fille sur 5 dans le groupe des 11 ans est dans l'excès de poids ou dans l'obésité, à 13 et 16 ans, une fille sur 4.
La stabilité de l'épidémie ( Pq parle t’on d’épidémie ?)de surpoids est encourageant, cependant il faut en viser une diminution .
1.3.3 L'hérédité
Un petit nombre de gènes aurait un impact important sur la corpulence et le pourcentage ou la distribution régionale ????de la masse grasse.
Les enfants en surpoids âgés d'une dizaine d'années ayant au moins un parent obèse ont un risque de 80 % de devenir obèses à l'âge adulte contre 10 % de risque si les deux parents sont maigres ???
1.3.4 la gestation et l'allaitement
L’alimentation de la femme enceinte se doit d’être équilibré afin d’éviter de perturber la mise en place des systèmes de régulation de la prise alimentaire du bébé et ainsi entraîner un obésité future.
Dès la naissance, le comportement alimentaire est régulé par des médiateurs tels que des neuropeptides.Certains de ses médiateurs évoluent avec l'âge et d'autres ont déjà une configuration adulte à la naissance. Il doit y avoir un équilibre entre les neuropeptides stimulateurs (NPY, etc...) et inhibiteurs (CHR, etc ...). Le NPY peut induire une obésité en stimulant la prise de nourriture et en inhibant la dépense énergétique. Les systèmes neuropeptidergiques sont sensibles aux conditions nutritionnelles et métaboliques précoces, ainsi certaines situations comme des régimes de la mère pendant la gestation peuvent modifier le poids corporel à la naissance. Les perturbations de ce système peuvent être précurseurs d'une future obésité.
Dans le lait artificiel, on retrouve des acides gras 3 et 6 dont les effets bénéfiques pour le développement ont été prouvé. Cependant, de récentes études soumettent l’hypothèse que les acides gras 6 favorisent la formation en excès des cellules adipeuses. Réf de ces études ???
1.3.5 Le tissu adipeux brun pas facteur favorisant!
Chez l'adulte, les triglycérides sont stockés dans les adipocytes blancs et forment le tissu adipeux blanc.Chez le bébé, une partie est stocké dans les adipocytes bruns et le reste dans les adipocytes blancs. Les adipocytes bruns ont une capacité oxydative.Et quand disparaissent-ils??
1.3.6 Le rebond adipositaire précoce
1.3.7 La sédentarité
Le manque d’exercices physiques entraîne un surpoids voire une obésité. L’activité physique permet de diminuer la masse grasse et améliore les anomalies métaboliques chez un enfant obèse.
Plusieurs études lesquelles ?montrent qu’il existe probablement un lien entre l’augmentation de la prévalence de l’obésité infantile et l’augmentation de la sédentarisation avec la télévision et les jeux vidéos. Lutter contre la sédantarité aide à lutter contre le surpoids préventivement, mais les résultats ne sont pas convaincant chez un enfant déjà obèse. L’activité physique augmente la dépense énergétique totale mais n’agit que peu sur cette dépense au repos.
1.3.8 Les phénomènes hormonaux
Le dérèglement hormonal peut être à l’origine de l’obésité (hypothyroïdie ou maladie de CUSHING)
1.3.9 Le sexe
Une légère prévalence de l’obésité concerne plus les hommes que les femmes.
1.3.10 Le stress
Des études lesquelles ??ont mis en avant qu’il existe une corrélation entre l’obésité et l’éat de stress de l’enfant en début de vie (manque d’affection par exemple). Egalement, lorsque l’enfant se sent seul, exclu, il aura tendance à compenser ce manque par l’alimentation.
Selon l’association Américaine des Soins de Santé, les complications liées à l’obésité sont considérées comme étant des critères définissant l’obésité morbide. Parmi ces critères, nous retrouvons des problèmes d’ordre métabolique, comme le diabète, l’hypercholestérolémie, des problèmes d’insuffisance cardio-respiratoire, de l’hypertension artérielle et des problèmes ostéo-articulaires.
Une amélioration de l’état de santé suite à une diminution du poids conduira à réduire les diverses complications ainsi que le taux de mortalité et de morbidité.
1.4 Evaluation de l'excès de poids
Introduction
1.4.1 l'approche systémique sans lien avec le titre
La relation avec l'enfant est importante pour qu'il se sente compris et accepté. Traiter l'obésité peut paraître simple, modifier l'alimentation et renforcer l'activité physique. Pour commencer, nous savons faire une anamnèse alimentaire,??? informer sur les règles d'une alimentation saine, donner des plans de régimes. En regardant dans l'assiette du patient, nous corrigeons l'alimentation au niveau de la quantité et de la qualité. La famille du patient, l'entourage et la société sont a prendre en considération, ils jouent parfois un rôle considérable dans l'état de santé de l'enfant, d'où l'importance d'une approche systémique. Cette approche se distingue des autres par sa façon de comprendre les relations humaine, l'intervenant analyse la personne mais également les différents systèmes dont elle fait partie (familial, professionnel, social ...). En effet, la personne est influencée à la fois par ses intentions, celles des autres, et celles des possibités du milieu et système. Pour exemple, lorsque la famille est obèse et ne connaît pas beaucoup les règles nutritionnelles, cela est un aspect non négligeable pouvant justifier l'obésité de l'enfant. L'entourage joue son rôle, selon que l'enfant ait des amis ou ait confiance ne lui, et enfin la société par rapport aux connaissances qu'elle apprend aux enfants concernant l'alimentation. Egalement, la vie en ville a souvent pour conséquence une inactivité physique, de l'ennui ou du surmenage intellectuel, de l'isolement et du grignotage.
Le concept est donc de traiter l'obésité en s'interessant aux multiples dimensions. Pour changer les habitudes de toute la famille, les méthodes sont celles de la thérapie systémique et de prendre en compote les responsabilités de chacun. Dans la méthode d'enseignement alimentaire les aliments sont classés dans une pyramide de façon à comprendre simplement les aliments essentiels et leurs proportions.
Après 2 ans d'essai de ce concept, il a été remarqué que le suivi d'une alimentation saine dans la famille ne garanti pas le succès, bien au contraire. Les facteurs favorisant la réussite sont l'augmentation de la perception de la faim et de la satiété, cela en établissant de nouvelles stratégies tel que manger plus lentement à table, éviter le grignotages, ... Les adultes peuvent aussi aider l'enfant en chassant son ennui. Ainsi il semble primordial de travailler avec les adultes, de se concentrer sur les facteurs sociaux et psycho-émotionnels. L'approche systémique permets le changement des habitudes sur le long terme.
Revoir tout le style et la cmarté des idées pour ce paragraphe
1.5 Les courbes de percentiles
Ces courbes sont exprimés sous une forme de percentile. Le 50° percentile représentant la médiane, les variations considérées comme normales vont du 10° au 90° percentile. Entre le 90° et le 97° , on parle de surpoids. Au-delà du 97° percentile, on parle d’obésité infantile. Cependant, avant le rebond d’adiposité, qui a lieu vers les 6 ans, les enfants changent souvent de corpulence. Il n’est donc pas possible d’affirmer sur ce seul critère, le diagnostic d’obésité, sauf si celle-ci est massive et/ou si les parents sont obèses. L’évolution de cette courbe doit donc faire l’objet d’une surveillance attentive. Les enfants considérés comme obèses, à prendre en charge médicalement sont donc ceux dont le poids est supérieur au 97° percentile après le rebond d’aiposité.
1.3 Prévention
En 2008, le recueil standardisé et informatisé d'informations sanitaire démarre progressivement dans la Communauté française . Les données collectées, regroupés et analysés, fourniront des informations utiles pour les jeunes scolarisés. L'indice de masse corporelle est un bon indicateur d'excès ou d'insuffisance de poids selon la taille.Ce programme quel programme ???permettra d'avoir des informations de santé concernant les jeunes suivis, de comparer des groupes de personnes de même âge à une époque donnée avec un groupe de même âge quelques années plus tard, de comparer la santé des enfants de même âge dans des écoles ou provinces différentes, mais aussi de suivre l'évolution de ces enfants.