Alors, me revoilà, je suis en train de taper mon cadre conceptuel, j'ai besoin de votre avis...
je vous met d'abord l'ébauche de mon plan:
TRAVAIL DE FIN D’ETUDES
PLAN :
I- Constat
II- Problématique
III- Cadre conceptuel
A- L’alcool
1- Définitions
2- Epidémiologie
3- L’alcool et ses effets
4- L’éthylisme chronique : clinique
B- Le sevrage
1- Définitions
2- Les symptômes de sevrage
3- Les différentes structures de soins
4- Déroulement d’une cure
C- La précarité
1- Définitions
2- Epidémiologie
3- Santé et précarité
D- Le rôle infirmier face à l’alcool
1- Définition de l’infirmier
2- Le décret régissant la profession infirmière
3- La relation d’aide
et mon début de cadre conceptuel:
II- Cadre conceptuel
A- L’alcool
1- Définition :
On ne parlerait pas d’alcoolisme si l’alcool n’existait pas. L’alcool éthylique est définit de la façon suivante : « liquide incolore, volatil, et de saveur brûlante, produit par la distillation de jus sucrés fermenté (de betterave, raisin, céréales…) « Le petit Robert
L’alcoolisme est à la fois une maladie de part les conséquences somatiques ou psychiques et une conduite pathologique complexe dont le noyau est la consommation excessive, répétée et prolongée de boissons alcoolisées. Elle est à l’intersection d’une série de facteurs favorisants dont le concours est nécessaire à son développement. Un individu devient alcoolique à partir du moment où il a perdu le contrôle de sa consommation d’alcool. La dépendance s’exprime par l’impossibilité de s’abstenir de boire.
L’alcoolisme est en relation avec une pathologie mentale ou représente une conséquence de la pathologie mentale. En effet, chez certains déprimés, par exemple, un abus d’alcool va leur permettre de faire face à la dépression. Et inversement, une consommation excessive d’alcool peut entraîner un état dépressif. Parmi les multiples définitions proposées de l’alcoolisme, j’ai pu retenir l’une des plus globale et des plus concises : « on peut appeler alcoolisme l’ingestion intermittente ou permanente d’alcool conduisant à la dépendance ou entraînant des effets néfastes. »
On peut alors dégager des critères diagnostic de trois types :
-présence d’un ou de plusieurs symptômes témoignant d’une utilisation pathologique de l’alcool
-retentissement social ou familial significatif
-intoxication évoluant depuis plus de trois mois.
2- Epidémiologie :
La consommation d’alcool augmente dans tous les pays du monde mais la France est le pays qui reste cependant le plus fort consommateur. Les informations sur la mortalité sont difficiles à établir, l’alcoolisme n’étant pas toujours avancé comme cause principale d’un cancer, d’un accident, d’un homicide…La morbidité liée à l’alcool est cependant très importante. En effet, dans l’Hexagone, l’alcoolisme serait responsable de 10000 morts par an. S’y ajoutent les accidents de la route, des cancers et des maladies cardio-vasculaires liées à l’alcool qui son estimés environ à 40000 morts par an. L’alcool est responsable de 40% des accidents mortels de la route et de 37% des hospitalisations en psychiatrie.
3- L’alcool et ses effets :
Toutes les boissons alcooliques peuvent être utilisées mais il existe souvent une boisson privilégiée. Cette préférence semble résulter de la concordance de facteurs généraux (habitudes locales, prix de revient…) et d’une ou plusieurs expériences personnelles agréables. Les quantités absorbées sont variables car la tolérance corporelle et psychologique est variable selon les individus et, chez le même individu, selon les circonstances.
On distingue 4 stades d’ivresse :
-le stade infra clinique : entre 0.5 et 0.7 gramme d’alcool par litre de sang on n’observe pas de signes cliniques facilement objectivables et il y a un intérêt à faire des tests psychométriques fins et discriminatifs.
-le second stade : entre 0.7 et 1.5 gramme d’alcool par litre de sang on observe une excitation cérébrale et comportementale pseudo maniaque, et des accès de colère, des manques d’autocontrôle et une irritabilité agressive sont possibles.
-le troisième stade : entre 1.5 et 2 grammes d’alcool par litre de sang Il existe une incohérence des propos, des capacités de jugement profondément altérées, des difficultés de coordination motrice, des hypoesthésies neurosensorielles et des troubles thymiques.
-le quatrième stade : supérieur à 3 grammes d’alcool par litre de sang L’ivresse est comateuse.
Pour le DSM IV, l’abus d’alcool se définit selon le classement suivant :
-mode d’utilisation inadéquat de l’alcool caractérisé par la présence d’au moins une des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois :
-utilisation répétée de l’alcool conduisant à une incapacité de remplir les obligations majeures au travail, à l’école ou à la maison.
-utilisation répétée de l’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
-problèmes judiciaires répétés liés à l’utilisation de l’alcool.
-utilisation de l’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool.
-Les symptômes n’ont jamais atteints, pour cette classe de substance, les critères de dépendance à l’alcool (voir annexe)
4- L’éthylisme chronique : clinique :
Les manifestations cliniques ne sont visibles qu’après une intoxication régulière durant depuis plusieurs années.
La présentation est assez caractéristique :
-Le visage est congestif, couperosé.
-Les conjonctives sont injectées, voire sub-ictériques.
-L’haleine est alcoolisée.
a- Sur le plan physique :
On observe de façon variable un ou plusieurs des symptômes suivants :
-Epigastralgie ou pituite matinale témoignant d’une gastrite ou d’un ulcère.
-Hépatomégalie.
-Tremblements matinaux calmés par la prise d’alcool.
-Signes précoces de polynévrite des membres inférieurs à type de crampe et de douleur dans les mollets.
Ces complications vont alors nécessiter chez le patient une consultation médicale, c’est alors le meilleur moment pour lui faire prendre conscience de ses problèmes avec l’alcool et de lui faire prendre conscience de la nécessité de soins.
b- Sur le plan psychique :
Il y a des troubles du caractère tout à fait repérables après des années d’intoxication. Le premier d’entre eux est l’irritabilité qui se manifeste par des réactions changeantes et imprévisibles, des colères brusques, violentes et habituellement de courte durée.
L’état thymique est variable avec alternance d’euphorie et de dépression.
Sur le plan intellectuel, on va observer une baisse du rendement professionnel, une diminution des capacités d’adaptation, de jugement, et des troubles de la mémoire.
On note aussi une diminution de l’affectivité, l’entourage est peu à peu mis à l’écart.
Les troubles du caractère, associés à une impulsivité aggravent l’isolement du sujet et peuvent conduire à une désinsertion professionnelle totale.
Voilà pouvez vous me donner vos impressions, merci d'avance