Question 1 : Depuis combien de temps êtes-vous diplômez ?
10 ans et 5 mois
Question 2 : Depuis combien d’année travaillez-vous dans le service de pédiatrie ?
Depuis 9 ans et 9 mois (je suis en chirurgie pédiatrique)
Question 3 : En regard de votre expérience professionnelle, comment détectez-vous la douleur chez un enfant polyhandicapé non communiquant ? Quels signes vous alerte ? Dans quel ordre de fiabilité les classeriez-vous ?
Pleurs, agitation (ou au contraire prostration chez un enfant qui habituellement bouge beaucoup), refus de s'alimenter, faciès
Question 4: Quelle était l’origine de ces douleurs aiguës ?
Question 5 : Quels sont les outils mis à votre disposition dans le service pour évaluer la douleur chez un enfant polyhandicapé ? Vous servez-vous de ces outils ? Si oui, ces outils vous semble t-il efficace et adapté ? Si non, pourquoi ?
Echelle CHEOPS, observation de l'enfant (importance du recueil de données si les parents ne restent pas avec l'enfant à l'hôpital), écoute des parents
Question 6: Comment localisez-vous la douleur ?
Site opératoire
Question 7 : Votre évaluation de la douleur se modifie t-elle par rapport à l’âge de l’enfant ? Pourquoi et comment ?
Chez les enfants polyhandicapés ne communiquant pas : non
Question 8 : Quels types de soins réalisez-vous dans le cadre de votre rôle propre pour soulager les douleurs aiguës ?
Petit massage de la zone douloureuse, installation dans une position confortable pour l'enfant
Question 9 : Constatez-vous des répercutions sur l’enfant quand vous réalisez de tels soins ? Si oui, lesquelles ?
Oui : peurs, pleurs, parfois agitation
Question 10 : Quelles types de thérapeutiques utilisez-vous dans le cadre du rôle prescrit pour soulager la douleur aiguë et sont-elles efficace ? Pourquoi ?
Ca peut aller du paracétamol à la morphine et aux anesthésies péridurales. Oui les traitements sont efficaces : dans notre service les médecins préviennent la douleur en fonction de l'intervention et prescrivent les traitements appropriés
Question 11 : La présence des parents lors de l’hospitalisation joue t-il un rôle bénéfique dans la prise en charge de la douleur chez l’enfant polyhandicapé non communiquent ? Pourquoi ?
Oui parce qu'ils connaissent mieux leur enfant que nous et voient tout de suite s'il y a un changement dans leur comportement
Question 12 : Avez-vous déjà rencontré des difficultés dans la prise en charge de la douleur aiguë chez l’enfant polyhandicapé non communiquant ? Si oui, quelles sont-elles ?
Oui chez les enfants qui crient tout le temps parce qu'on ne sait pas trop s'il ont mal ou s'ils crient comme d'habitude
Question 13 : Rencontrez - vous plus de difficultés avec les enfants polyhandicapés qu’avec les autres enfants ? Si oui, pourquoi ?
Oui parce qu'ils ne communiquent pas. L'évaluation de la douleur est objective.
Question 14 : Vous arrive t-il de douter de la présence de douleur ? Pourquoi et comment y remédiez-vous ?
Oui. Dans ce cas dans le doute on traite quand même la douleur et on observe le comportement de l'enfant
Question 15 : D’après vous, que faudrait-il faire pour améliorer la prise en charge de la douleur aiguë chez l’enfant polyhandicapé par l’infirmière ?
Toujours traiter la douleur et ne pas la sous estimer chez ces enfants, hospitalisation mère/enfant (ou père/enfant), avoir des échelles mieux adpatées à ces enfants pour évaluer la douleur